Road Trip USA – De Mitchell au Parc National des Badlands, Dakota du Sud

De Mitchell au Parc National des Badlands, Dakota du Sud

On reprend la route aujourd’hui.  Direction le parc national des Badlands.  Histoire de gagner du temps, on va prendre l’autoroute.  D’ailleurs, nous ne sommes pas les seuls à prendre la voie rapide.  Durant la journée, nous avons croisé pas moins de 200 véhicules motorisés de toutes sortes.  On les a comptés.  On fait une petite barre dans le calepin à chaque fois qu’on en voit un.  Ça passe le temps.

 

Le Dakota du Sud, c’est la porte de l’Ouest.  C’est ce que Martine me dit depuis le début du voyage.  Et elle a raison.  Parce qu’aussitôt qu’on traverse la Missouri River, le Dakota du Sud nous tombe dessus.  On se sent transporté dans un autre monde.  La vie prend un autre rythme.  On vient même de changer de fuseau horaire.  Et comme je ne sais pas comment changer l’heure sur ma montre digitale ultra-sophistiquée, on soustrait 2 heures à chaque fois.  Mais bon.  On a déjà perdu la notion du temps.  Alors on s’en fout un peu.

On a rencontré Grand Chef dans une halte routière au milieu de nulle part.  Grand Chef comme dans le film Vol au-dessus d’un nid de coucou.  Il vient du Montana et il retourne chez lui.  Il mesure près de 2 mètres, porte un jeans Lois et une tresse qui lui descend jusque dans le milieu du dos.  Il possède des chevaux de course.  Il est tellement fier qu’il en sort un sur le stationnement pour nous le montrer afin qu’on puisse prendre quelques photos.  Il nous informe qu’il connait le Kouwébec pour y être allé dans le passé pour des compétitions équestres.  Il nous invite même à lui rendre visite si on passe par le Montana.  Une autre fois peut-être Grand Chef…

Un des chevaux de Grand Chef (malheureusement absent de la photo)

Anciennement, le Dakota du Sud hébergeait les missiles Minuteman durant la guerre froide.  On peut même visiter les silos à l’entrée du Parc National des Badlands.  Dans les faits, les Minuteman pouvaient atteindre le Kremlin en moins de 30 minutes.  Le même temps qu’il faut pour commander une pizza.  Ça donne froid dans le dos quand on y pense.  Surtout quand on voit, comme sur cette photo, que c’est ce gars-là qui aurait pesé sur le piton…

Ce soir on couche dans le parc.  Il fait déjà froid et les coyotes ont commencé à chanter.  Y’a même un serpent à sonnette qui se fait aller les cloches quelque part dehors.  Mais on va rester bien au chaud à l’intérieur.

Quelques chiffres

-344 kilomètres

-4 heures 29 minutes de temps de déplacement

-82.6 litres d’essence

Un p'tit souper vite fait ce soir...