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Saut en parachute: parachutisme, Voltige 2001, école de parachute

Chez Voltige 2001, école de parachutisme de Notre-Dame de Lourdes dans la région de Lanaudière, quand on ne souhaite pas faire de saut en parachute, il est toutefois possible de vivre une expérience inoubliable à titre de co-pilote et d’accompagner les parachutistes dans la lente montée qui les mènera jusqu’à 13500 pieds d’altitude…



L’été dernier, Destination Terre s’est rendu sur place. Une seule idée en tête: grimper à bord de l’avion, faire quelques photos de la région du haut des airs, assister au spectacle époustouflant que de voir des parachutistes s’élancer dans le vide et redescendre ensuite tout doucement en direction de la piste d’atterrissage en discutant de la pluie et du beau temps avec le pilote. Enfin, le scénario semblait plausible.

Mais la réalité dépasse parfois la fiction. Du moins, elle dépasse souvent la force de notre imagination. Avant de monter à bord du Cessna C-208 Caravan, un préposé vous attache un parachute sur le dos. «Pourquoi faire? ai-je demandé. Je suis ici pour le tour d’avion, pas pour sauter en parachute!» Sur ce, il a répondu «Juste au cas. Si jamais il arrivait quoi que ce soit durant le vol, tu te diriges jusqu’à la porte arrière et tu sautes. Une fois dehors, juste à tirer sur cette manette. Ça devrait s’ouvrir.»

Mon imagination, que j’avais toujours su fertile par le passé, n’avait pas prévu le scénario que le préposé venait de me suggérer. Mais le moteur du Cessna 208 vrombissait déjà et rebrousser chemin était hors de question. Il ne restait qu’une chose à faire : grimper à bord sans plus tarder.




Le cockpit est plutôt étroit, et une fois la ceinture bouclée (sans oublier que le parachute occupe un certain espace) les mouvements sont limités. Le pilote donne ensuite les consignes d’usage, dont celle de ne pas toucher aux commandes ni de s’agripper au «volant». Je me suis donc agrippé à mes genoux pendant que les parachutistes montaient à bord. Puis le reste s’est déroulé très vite. Dès que le pilote à mis les gaz pour mener l’avion en bout de piste, ma tête était déjà dans les nuages. Il ne me restait qu’à apprécier la suite.




Le décollage? Tout à fait excitant. S’envoler tout doucement et s’élever au dessus des arbres est une sensation particulière. Et la montée l’est tout autant. La terre offre une perspective insoupçonnée vue des airs. Une perspective inimaginable. Derrière, dans la carlingue, la tension monte et devient palpable à mesure que le Cessna C-208 prend de l’altitude. Les parachutistes qui en sont à leur premier saut affichent tous des couleurs différentes. Pâles pour la plupart. Mais les instructeurs de Voltige 2001 contrôlent la situation et les rires nerveux fusent de partout.

Lorsque l’avion atteint les 13500 pieds d’altitude, un étrange silence envahi l’intérieur de la carlingue. L’avion est positionné au dessus de la «drop zone» et la porte est toute grande ouverte. Il ne reste plus qu’à sauter. Dès ce moment, les parachutistes semblent «aspirés» dans le vide dans des cris qui se perdent au loin. Pour le pilote et moi, c’est mission accomplie! Il ne reste plus qu’à ramener l’oiseau au sol.
Mais lorsque le pilote me demande si je veux voir quel effet ça fait lorsque l’avion plonge à toute vitesse vers le sol, je réponds par l’affirmative. Tant qu’à être sur place, aussi bien en profiter. Je suis un passionné d’aviation, j’aime les sensations fortes et j’ai un parachute sur le dos. Pourquoi pas! Que l’aventure commence!


Difficile ici de résumer le tout avec des mots. Mais disons que lorsque le pilote a fait plonger l’avion, mon univers à moi a basculé. L’altimètre est passé de 13500 à 6500 pieds en quelques secondes, je n’avais plus aucun contrôle sur mes bras et j’ai ressenti une force impressionnante me plaquer sur mon siège. Une deuxième plongée, plus douce cette fois, me faisait déjà regretter la première. On prend rapidement goût aux voltiges de ce genre. Et après tout cela, inutile de vous dire que j’ai trouvé l’atterrissage plutôt facile. C’est donc le sourire aux lèvres que j’ai remercié le pilote, quitté l’avion et enlevé mon parachute. Durant le retour en voiture, je me suis remémoré chaque minute de ce vol avec un plaisir particulier. J’étais encore sur mon nuage.
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Je suis retourné chez Voltige 2001 à quelques reprises durant le reste de l’été, toujours dans le siège du co-pilote, et toujours étonné par ces visages souriants et ravis de ces gens qui osent vivre des expériences différentes. Un saut en parachute? Pourquoi pas! Et si ce n’est pas votre truc, je vous conseille la balade en avion. Frissons garantis!

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