Nous avons tous, un jour ou l'autre, entendu parler de l'effet papillon. En bref, la définition ressemble à ceci: à ce qu'il parait, les battements d'ailes d'un papillon au Brésil peuvent déclencher une tornade au Texas. Ou quelque chose comme ça. Enfin, vous avez compris le sens de cette phrase. Certains jurent que tout cela est véridique. Et moi dans tout ça? J'aurais tendance à dire que... oui. Un papillon du Brésil peut déclencher une tornade un peu partout dans le monde. En autant qu'il y ait eu un battement d'ailes suffisant. Une bonne impulsion en fait. Un premier battement d'ailes...
En gros, tout ça signifie qu'une toute petite action, une toute petite impulsion peut mener loin. Très loin. En autant que le désir d'avancer soit présent. À la base de tout projet, c'est souvent l'action première qui se trouve être la plus difficile à accomplir. Pour le reste, tout s'enclenche avec une ironie déconcertante. Les gens de projet savent de quoi je parle. Sans impulsion première, il ne se passe rien du tout.
Le syndrome de la cage à moineau
Vous n'avez sûrement jamais entendu parler du syndrome de la cage à moineau. La raison, c'est que je viens tout juste de l'inventer. Je m'explique. Quand nous avons commencé le grand ménage de notre sous-sol dans le but de nous libérer de tous ces trucs inutiles qui bouffent inutilement de l'espace et de l'énergie, nous l'avons proposé sur un site de vente sans grand espoir. Et pour être honnête, j'étais plutôt perplexe quant à la possibilité de vendre une cage à moineau usagé et inhabité depuis quelques années déjà. Mais vous savez quoi? Le malheur des uns fait le bonheur des autres. Et depuis peu, cette vieille cage qui peinait dans le sous-sol de notre maison fait maintenant le bonheur d'une dame de la région et certainement d'un moineau ou deux.
Donc, notre effet papillon à nous aura pris la forme de cette cage à moineau. La première impulsion, le premier geste concret vers une nouvelle vie de changement. Ça peut paraitre ridicule mais ça ne l'est pas tant que ça. Oser se débarasser du trop plein qui nous encombre et nous empêche d'avancer et l'étape première et inévitable qui mène sur la voie du changement. Et ensuite, lorsque la première impulsion est en mouvement, tout le reste suivra sans trop de remords. D'ailleurs, entre vous et moi, vous ne trouvez pas qu'une cage à moineau ressemble étrangement à une prison...
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D'ailleurs j'entends juste au moment ou je vous lis les oiseaux qui gazouillent dans les arbres du jardin :)
RépondreSupprimerje me reconnais tout à fait dans ce que vous dites,comme on dit c'est le premier pas qui coûte! le suivant est plus facile..et le reste s'enchaîne plus légèrement. Agathe
Parfois, une discussion, une poignée de main, une promesse peut tout changer, tout mettre en branle... a propos, je parle de vous dans mon dernier article ;)
RépondreSupprimerBonjour Agathe,
RépondreSupprimerC'est une chance que d'avoir déjà les oiseaux qui gazouillent dans le jardin! Ici, il fait encore trop froid et il y a trop de neige pour que quoi que ce soit gazouille... Mais ça viendra.
Effectivement, c'est toujours le premier pas qui coûte. Mais ensuite, comme tu le dis si bien, le reste suit la parade. Bonne journée à toi!
Tu as raison Piotr, le syndrome de la cage à moineau (ou l'effet papillon, c'est selon) peut parfois prendre une forme tout à fait inattendue. Les idées viennent de partout je crois et sous différentes formes. Ce qui fait la différence, c'est qu'il faut avoir l'esprit ouvert afin de les saisir.
RépondreSupprimerMerci pour ce clin d'oeil à notre sujet dans ton dernier article. Encore ici, il faut croire que les grands esprits (!!!) se rencontrent puisque nous nous apprêtions justement à faire de même dans un prochain article sur DT. À bientôt!
Bonjour à Yves, Martine et tous les lecteurs :) Je trouve la métaphore de la cage à moineaux très parlante. Tout a commencé pour moi il y a quelques semaines, me retrouvant à étouffer chez moi... et à vider ses objets dévoreurs de temps et d'espace :) Je me sens de plus en plus sereine, légère. Et je trouve votre projet porteur, riche et motivant. Bonne route à vous :)
RépondreSupprimer@Duracella
RépondreSupprimerBienvenue chez nous Duracella! Il est vrai qu'à un moment donné, on peut éprouver un sentiment d'étouffement, de perte de contrôle et c'est le signe qu'il faut agir sur notre vie si on veut s'en défaire. Un pas à la fois, un geste concret à la fois.
Un truc que plusieurs donnent: faire une chose qu'on a peur de faire à chaque jour...
Il faut simplement changer sa façon de voir la vie, mais c'est souvent le plus difficile!
J'espère vous revoir chez nous bientôt!