C'est ma journée de crise (à moi aussi)

Bon. Je savais qu’une tempête interne couvait depuis un bon moment. Seulement, je ne pouvais pas savoir qu’elle se produirait ce matin. Mais n’allez surtout pas vous inquiéter: seulement une toute petite tempête de force 1. Rien pour faire virevolter les meubles de la maison.







Le topo

C’est le compte à rebours (à droite de la page comme vous le savez déjà) qui m’intimide drôlement depuis les dernières semaines. Il indique 336 jours avant le départ. Peut-être moins au moment où vous lirez ces lignes. En théorie, je devrais plutôt m’en réjouir, moi qui suis d’un naturel TRÈS impatient. Mais voilà que je ressens de la panique. Même que depuis ces derniers temps, ma phrase fétiche est devenue celle-ci: on va manquer de temps! On va manquer de temps! On n’aura pas le temps de tout faire et de tout préparer à temps. Je tente de demeurer calme, mais à l’intérieur, ça se bouscule drôlement.

Le plan d’attaque

Ce matin, j’avais prévu de faire la grasse matinée. J’ai bien besoin de sommeil puisque mes nuits sont agitées depuis les dernières semaines. Trop de projets en tête. Mais voilà qu’au réveil, persuadé d’avoir presque atteint le cap du midi, ma montre indique 6h19... Pas la peine d’essayer de m’endormir à nouveau. La machine est en route, les idées se bousculent et suggèrent que je me lève aussitôt. De plus, et même si elle affirme le contraire, Martine est en phase ronflement. Comble de mon malheur, couchée au pied du lit, Lulu est en proie à un concert de pet d’une gamme sonore allant des notes les plus hautes jusqu’au plus basses... Il faut dire qu’hier soir, avant d’aller dormir, elle avait mangé un bol de croustilles. Ça pète un chien vous savez...

Je décide donc, contrairement à mes habitudes, d’attaquer selon un plan bien précis. Je dresse donc une liste de choses à faire:

-tondre la pelouse (à noter, la superficie de notre terrain équivaut à deux terrains de football),

-faire le ménage de ma voiture,

-faire le ménage du sous-sol,

-faire le ménage du garage,

-faire le ménage du bureau,

-faire le ménage de mes tiroirs,

-teindre le patio,

-réparer une des fenêtres de la cuisine,

-faire le tri des livres que nous allons garder,

-faire le tri des outils que nous allons emporter avec nous,

-annoncer les articles que nous souhaitons nous débarrasser,

-réparer la clôture de l’allée,

-désherber le jardin, etc, etc, etc...


Bien sûr, cette liste aurait pu s’allonger jusqu’à l’infini. Ce qui me fait dire une fois de plus: nous allons manquer de temps.

Plutôt que de m’encourager, cette liste a donc sur moi un effet dévastateur. Ne la cherchez plus, elle est déjà dans la poubelle! Je fonctionnerait donc à l’instinct. Je commencerai donc mes tâches par celle qui me tente le moins pour progresser vers celle qui me semble la plus agréable. Mais pour l’instant, elles se ressemblent toutes à mes yeux en terme d’intérêt.

Les Chinois usent de ma patience

J’ai mentionnée à quelques reprises sur ce blog que je travaillais depuis les trois derniers mois à un projet très spécial et très secret pour l’instant. Je vous en reparlerai à une seule condition: s’il fonctionne à merveille. Dans le cas contraire, vous ne saurez rien, même en me menaçant. Si le projet voit le jour, il pourrait révolutionner l’aspect photo et vidéo du blog. À suivre. Ci-dessous, l’élément essentiel de ce projet. Je me suis procuré la bête pas plus tard qu’hier...

Un vrai joujou pour ado!

Là où les Chinois entrent en ligne de compte, c’est que pour concrétiser le projet, je dois me procurer un nombre incalculable de pièces électroniques à Hong Kong. Les délais sont donc considérables (souvenez-vous que je suis de nature impatiente) d’autant plus que j’en suis à ma troisième commande... Même avec le service de poste express, une commande peut parfois mettre un mois avant d’arriver ici. Grrrr! En revanche, je tiens à souligner l’ingéniosité de mes nouveaux collaborateurs chinois dans cette aventure. Sans leur apport, point de projet.

Le défi sera de brancher le bon fil au bon endroit! 

En conclusion

Comble de malheur, j’ai été dans l’incapacité d’enfiler mon jeans ce matin. J’ai l’étrange impression qu’il a rapetissé au lavage... Je devrai donc ajouter à ma liste imaginaire de choses à faire un petit détour au magasin afin me m’en procurer un qui ne rapetissera pas au lavage cette fois... Et pour m’en assurer, au cas où, je le prendrai un peu plus grand que l’autre.

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