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On parle de nous!

Il n'y a pas de hasard dans la vie, je le dis souvent.  Ce matin donc, je "tweet" un peu, j'écoute la radio d'une oreille et vlan!  Le sujet du jour: changer de vie.  Isabelle Maréchal et ses invités au 98,5 FM parlent des changements de vie, de ce que cela implique, des motivations profondes qui nous font bifurquer vers d'autres cieux, bref, exactement ce que nous nous apprêtons à faire.  Je ne fais ni un ni deux et j'envoie un courriel à Mme Maréchal.

Et me voilà quelques minutes plus tard à parler en ondes!  Surprise de me voir accorder cette attention, je suis par contre tout à fait ravie de leur parler brièvement de notre grand projet de vie. 


Ce qui m'a particulièrement accrochée durant l'émission sont les mots qui viennent automatiquement en tête lorsqu'on parle de changer de vie: le doute, les aspirations profondes, la fuite, l'accord avec nos valeurs, ...  Comme quoi changer de vie est plus qu'un geste, c'est réellement un retour en soi-même, une démarche personnelle intérieure, un regard sur sa vie.  Une auditrice parlait du fait qu'elle avait envie de changer de vie mais qu'elle n'osait pas.  En fait, je ne pense pas qu'elle n'ose pas, mais plutôt qu'elle n'a pas encore mis le doigt sur ses besoins profonds. 

Changer de vie, c'est carrément transformer sa vie.  Tiens, j'écoute l'émission en même temps que je vous écris et une auditrice mentionne que se départir de ses possessions matérielles pour changer de vie c'est bien beau, mais quand ce sont nos possessions émotionnelles qui peuvent nous empêcher de changer de vie, comment faire?  Et si nos possessions émotionnelles étaient justement le vecteur qui nous poussera à changer de vie?  Selon moi, si on stagne à cause des "possessions émotionnelles", il y a un problème car en réalité, on ne "possède" personne...  Si on s'empêche de vivre pour les autres, on se bloque, on s'empêche d'avancer...

Ouf!  On soulève vraiment la controverse car certains auditeurs mentionnent que c'est un trip de riches et que nous abandonnons notre famille.  Au contraire: on prouve à nos enfants que la vie, on en fait bien ce qu'on en veut et que rien ni personne ne peut nous empêcher de la vivre comme on l'entend.  On enseigne à nos enfants que la liberté n'a pas de prix...

C'est un sujet qui méritera un autre article aussitôt que j'aurai mis mes idées en place; c'est tellement vaste, tellement sensible comme sujet.

AJOUT DE DERNIÈRE MINUTE:

Voici le lien pour l'émissions Isabelle le matin, avec Isabelle Maréchal au 98,5 FM (Montréal):
http://www.985fm.ca/audioplayer.php?mp3=109926

Si vous voulez en savoir plus sur ce sujet, je vous invite à écouter toute l'émission:
http://www.985fm.ca/em/isabelle-le-matin-392.html
titre de l'émission du 26 août 2011: change de vie (4 parties)



8 commentaires:

  1. Décider de vivre sa vie différemment est toujours sujet à controverse et à critiques. Avec Max, on en sait quelque chose. Notre vie depuis notre rencontre tourne autour des voyages, des images que nous ramenons, des rencontres réelles ou virtuelles que le hasard sème sur notre route et de nos animaux bien sûr! Notre refus de créer une famille, et de nous marier nous expose souvent à l'intolérance.
    Mais si tout le monde vivait de façon semblable, quel ennui! J'adore votre projet, je le trouve très beau.

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  2. Oui sujet sensible.
    Justement je bosse sur un article sur le thème des réactions à partir de commentaires, cela va être interessant je pense!

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  3. Bonjour,

    Bravo pour avoir saisi cette occasion au vol.

    Quant aux commentaires ...

    La seule entrave à un projet de voyage au long cours, ce sont les problèmes vécus par notre entourage qui demandent des interventions fréquentes et indispensables.

    Par exemple :

    ° un de nos parents est atteint d'Alzheimer
    ° un de nos enfants se retrouve avec un enfant autiste et le conjoint détale

    Le manque de ressources d'un membre de la famille proche nous oblige parfois à mettre un terme à un voyage au long cours et à changer nos projets. J'en sais quelque chose.

    C'est justement pour cette raison qu'il faut réaliser nos projets de voyage le plus jeune possible pendant que ces obstacles ne sont pas encore sur notre chemin.

    Se défaire de ses possessions matérielles, c'est facile.

    Les relations vraies résistent à l'éloignement et surtout maintenant avec Skype, on peut discuter avec nos proches gratuitement et aussi facilement que si on était sur le même continent.

    Mais les personnes d'un naturel sédentaire sont incapables de se projeter dans un mode de vie différent. Elles n'habitent pas la planète mais seulement leur petit bout de terrain ou leur petit logement.

    Bon, il faudrait bien que j'aille dormir ;)

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  4. @MarieBo
    Et voilà ce que je pense aussi: les relations, les vraies, survivent à l'éloignement.
    Et j'aime beaucoup ton dernier point; habiter la planète ou seulement un bout de terrain. C'est vrai que pour les gens plus sédentaires, plus traditionnels, c'est difficile à comprendre, ce désir de partir voir ailleurs.
    Toutes ces raisons que tu invoques et bien d'autres font que nous avons choisi de partir tout de suite et non pas dans 10 ou 20 ans. Et pour ce qui est des commentaires,bah, je dois t'avouer que je ne les écoute plus!

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  5. De quoi nourrir ma propre réflexion et ce qui me retient également...

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  6. @Mélissa: tu veux dire par rapport au fait de foncer? Tu vois, de mon côté, plus le temps avance et plus je deviens persuadé de la justesse de notre action.

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  7. C'est en effet la "peur" de se lancer, Yves... Un peu comme quand on est au bords d'un plongeoir de 10 mètres. ;)

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  8. @Mélissa: effectivement, on ne peut en vouloir à quiconque d'avoir peur de se lancer. Ce qu'il y a de plus déplorable, c'est que la société étant ce qu'elle est, quelqu'un qui se lance et que son projet échoue par exemple se voit immédiatement dévorer par les vautours. Cela étant, c'est tout a fait normal que chacune de nos décisions de ce genre nous porte à la réflexion...

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