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Lorsque les propriétaires d’un animal décident d’entreprendre un voyage au long cours, plusieurs solutions s’offrent à eux. La première étant de confier l’animal à un proche -ce qui n’est pas évident lorsque le voyage en question durera plusieurs années; ce qui revient en fait à leur céder-, ou bien de vendre l’animal ou encore même de le faire euthanasier. Cette dernière solution peut paraitre radicale, mais j’ai déjà eu vent de cette pratique. Je ne la cautionne pas, soyez sans crainte, car dans mon esprit, le jour où l’on décide d’introduire un chien au sein de la famille, il en devient un membre à part entière. Et il faut se responsabiliser en ce sens. Un chien requiert beaucoup de soin et d’attention. Si on ne se sent pas prêt à relever ce défi, vaut mieux laisser la place aux autres.
L’autre solution -celle pour laquelle nous avons opté- consiste à emmener le chien en voyage. Pourquoi pas? D’ailleurs, ni Martine ni moi n’aurions le courage d’abandonner cette peluche et son agréable présence.
Évidemment, l’ajout de ce voyageur nous a fait réviser nos priorités mais surtout la façon dont nous allions voyager; le véhicule en fait. Si notre idée de départ se résumait en un véhicule compact (nous avions l’idée d’une moto avec remorque et side-car) il faudra désormais opter pour le côté plus spacieux d’un camping-car.
Pour ce qui est de la première étape de notre voyage, à savoir le Canada et les USA, trimballer un chien dans ses bagages ne pose pas vraiment de problème. Avec le carnet de vaccination en règle, le Canada nous est ouvert d’un océan à l’autre. Pour les USA, sauf certains endroits spécifiques comme des terrains de camping ou des parcs nationaux de la Floride où le poids du chien ne doit pas dépasser 18 kilos, pas de problème non plus. D’autres états, comme la Californie par exemple, sont le royaume des chiens et on en voit partout. Certains restaurateurs de Venice Beach les acceptent même dans leurs établissements, et sur les boulevards, des bols d’eau fraiche sont mis à leur disposition sur les trottoirs pour que les toutous puissent se désaltérer. De plus, il est très rare de tomber sur une crotte de chien fraichement expulsée, que ce soit dans la ville ou sur la plage. Les propriétaires sont respectueux des règlements et ils les observent. Ce qui fait le bonheur de tous.
Tout compte fait, l’idée de partir avec notre chien ne nous pose pas véritablement de problème. Il est évident que l’accès à certains sites sera plus difficile -voire même impossible- mais nous en assumons les contraintes. À la limite, si nous tenons absolument à visiter une curiosité touristique ou une autre, nous le ferons à tour de rôle.
Dans le prochain article, nous vous présenterons la bête et ses caractéristiques. Et si vous avez des conseils sur la façon de bien voyager avec son chien, n’hésitez pas à nous en faire part.
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c'est un rottweiler si je ne me trompe pas... ^^ trop choux...
RépondreSupprimerTu ne te trompes pas, Piotr. Et tu verras, dans la deuxième partie de l'article, combien ces toutous deviennent plutôt... grands formats!
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