Détail de la Murale de la Préhistoire, dans la région de Pinar del Rio |
Comment décrire Cuba? J'hésite encore entre incompréhensible, paradoxale, incroyablement belle, toujours communiste, jeune, vieille, incohérente et pourtant si évidente. Cuba est l'île des questions.
Une île, un peuple, deux monnaies, deux façons de vivre, une seule ligne de pensée. Peu d'argent, peu de travail. Un tempérament foncièrement latino mais un espoir tout à fait moderne, ancré cependant dans un passé socialiste qu'on ne veut pas quitter.
C'est rassurant pour les cubains de se savoir toujours "protégés" du gouvernement.
En haut, la monnaie des étrangers, le dollar cubain convertible; En bas, le peso cubain, pour les locaux |
Il y a aussi le culte de Fidel, du Che et de la Révolution, très présent, partout. Camilo aussi retient toujours l'attention, tout comme le groupe des Cinq, emprisonnés aux USA, qui soulève les passions. Pas d'Internet, ou si peu, mais la musique américaine passée en douce grâce aux touristes et aux amis de Cuba.
"Toute notre action est un cri de guerre contre l'impérialisme..." |
Cuba, c'est la mer, les plages, la Havane, la campagne, le désir de faire toujours plus pour nous, de nous prouver que Cuba est parfaite, malgré les immeubles abandonnés, détruits, les chiens errants, les problèmes de surconsommation d'alcool, de rhum surtout.
La perle des Caraïbes a une histoire, la sienne. Car rien ne se fait comme à Cuba. Rien ne ressemble à Cuba. Rien ne se vit comme à Cuba. Cuba est unique et elle le sait.
53 ans de révolution. Et ça ne fait que commencer.
Sur un poteau, dans une cour de récréation d'une école... |
Je prendrai le temps de vous présenter Cuba comme je l'ai découverte, lentement, à petites gorgées. Je dois cependant y retourner (avec Yves cette fois!) car Cuba a encore beaucoup à m'apprendre. Déjà, cette première visite m'a laissée une drôle d'impression: c'est la première fois de ma vie que je ressens la présence silencieuse mais insidieuse du socialisme communiste.
Un choc pour une nord-américaine comme moi, élevée dans la liberté.
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Eh bien, sacrées premières impressions ; qui font saliver pour la suite ...
RépondreSupprimerC'est marrant en lisant, je retrouve aussi l'état d'esprit que j'avais quand j'ai posé le pied sur un autre Continent que ma vieille Europe, et quand j'ai écris mon tout premier article sur mon arrivée ;)
A très vite!