Je m'amuse. Je trouve la formule du "tu sais que... quand..." très amusante, elle permet des petits écarts, des clins d'oeil et des réflexions sur le vif.
Demain, il ne nous restera que 350 jours pour tout organiser avant notre grand départ. Moins d'un an... et tu sais que tu pars dans moins d'un an quand...
- tu ne comptes plus en mois ou en semaines, mais en jours;
- tu sais qu'il te reste moins de 100 jours de boulot;
- tu adores barbouiller les cases du calendrier;
- le compte à rebours est devenu ton meilleur ami;
- tu planifies tes rendez-vous chez le médecin, le dentiste, le gynéco, alors que d'habitude, tu les fuis comme la peste;
- tu fais le grand ménage de la maison, des tiroirs et des armoires aux 3 semaines;
- tu regardes TOUS les documentaires à la télé et même les plus moches te font rêver;
- tu salives devant les atlas au rayon voyage de ta librairie;
- tu te remets aux langues étrangères et tu pratiques même sous la douche;
- tu penses à ce que ça va te coûter en frais de vétérinaire car tu as eu la bonne idée de voyager avec ton chien;
- tu lis et/ou commentes une vingtaine de blogs par jour;
- tu recommences 10 fois les listes du matériel nécessaire par peur d'oublier quelque chose d'important;
- tu recommences 10 fois les listes du matériel nécessaire car tu te rends compte que c'est beaucoup trop;
- tu ramasses tous les centimes que tu trouves par terre ou au fond d'une poche et tu les caches dans une théière;
- tu réalises qu'il te reste encore un hiver québécois à affronter;
- tu tentes une remise en forme (n'importe quoi!);
- tu te réveilles la nuit complètement angoissée à l'idée de ne pas être capable de prévoir l'imprévu;
- tu es découragée par ce qu'il te reste à faire avant le départ;
- tu ne prends plus aucun engagement à long terme.
Je termine avec une petite anecdote: un couple d'américains de l'Oregon se prépare eux aussi pour un tour du monde. Leur départ est prévu pour juillet 2012. Ils ont vendu leur maison la semaine dernière et travaillent pour les mois qui restent afin de compléter leur budget.
Il y a quelques semaines, ils cherchaient un moyen simple, rapide et original d'annoncer la nouvelle de leur départ à leurs familles et amis. Ils souhaitaient une annonce pour tout le monde en même temps afin d'éviter de répondre 20 fois aux mêmes questions, etc.
Comment ont-ils résolu le problème? Un courriel à tous leurs contacts!
Auriez-vous annoncé la nouvelle de cette façon à vos proches? Une approche intéressante, il va sans dire...!
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tu lis et/ou commentes une vingtaine de blogs par jour;
RépondreSupprimeret moi et le mien ? :"""( Je vous vois moins qu'avant, je suis jaloux !
J'aurais pas dit mieux :-) Sauf qu'on a pas eu à affronter d'hiver supplémentaire !
RépondreSupprimerPour l'annonce on a fait ça différemment, au cours de moulte repas !
Ah !
RépondreSupprimerJe suis jalooooooouse !
Quand je suis partie au Nunavut, j’ai aussi envoyé plusieurs courriels, mais pour mes proches, je leur ai annoncé la nouvelle autour d’une bonne bouffe au resto.
Dans mon cas, tout a déboulé très vite : sous-location de mon appartement, vente de plusieurs meubles et décorations sur Kijiji ainsi qu’achats de dernière minute. Et location d’un mini pied-à-terre à Montréal, qui me revenait moins cher que de payer l’hôtel lors des sauts de puce prévus à Montréal au cours de l’année. (Décision qui s’est avérée salutaire compte tenu qu’un drame familial a foutu tous mes projets par terre.)
J’étais tellement survoltée qu’au moment d’aller acheter quelques trucs au très chic Zeller’s deux jours avant mon départ, j’ai oublié mon sac sur une tablette avec un gros « motton » de cash, mon cellulaire, mon billet d’avion, le certificat de bonne conduite de la police (ouais, au Nunavut, ils veulent savoir si t’as commis des crimes avant d’atterrir sur le pergélisol).
Ce qu’il faut retenir dans cette liste c’est le mot «cellulaire». Mon frère, qui m’accompagnait dans cette expédition, n’a fait ni une ni deux et m’a téléphoné sur mon téléphone portable, ce qui m’a permis de localiser mon sac.
Morale de l’histoire, réglez d’avance tout ce que vous pouvez parce que plus le moment du départ approchera, plus vous serez dans une espèce d’état second.
@Piotr: ne sois pas jaloux, Piotr! Tu sais bien que nous passons très souvent par chez vous!
RépondreSupprimer@Bruno: pour ma part, juste l'idée de traverser un autre hiver me déprime...
RépondreSupprimerEt pour l'annonce, ça se fait de manière naturelle et graduelle. Pas le choix, nous devons atténuer certaines réactions négatives!
@Marie: je suis déjà dans un état second, juste à penser à tout ce qu'il nous reste à faire! D'ailleurs, ma phrase récurrente de cette semaine a été: on va manquer de temps! On va manquer de temps! Arghhh.....
RépondreSupprimerUn article rigolo! Je remplis plusieurs des cases... et pourtant je ne pars pas dans moins d'un an! ;)
RépondreSupprimerLe coup du courriel, je ne sais pas. Pour les gens les moins proches sans doute. Le coup du statut Facebook ça peut marcher aussi sinon.
Mais je trouve que pour les proches proches, il faut préparer le terrain longtemps à l'avance. Mes parents le savent déjà plusieurs années à l'avance. Je le mentionne parfois à des amis, mais bon ils ne me croient pas! Mais je prépare le terrain! ;)
@Lucie
RépondreSupprimerLe courriel ou Facebook, je ne pense pas... Pour les proches, oui il faut préparer le terrain car déjà, pour les rares qui le savent, ça n'est pas facile d'accepter... Un jour à la fois...
Si je devais partir je crois que je réunirai mes proches autour d'une bonne table ... en fait je sais pour qui ce serait un drame ... à cette personne je l'annoncerai en douceur.
RépondreSupprimer;-)
Mais sinon je pense que je serai du genre à mettre devant le fait accompli. C'est pas très cool ... mais il y a des gens avec qui c'est la meilleure solution.
;-)
@Brioche
RépondreSupprimerC'est exactement ce qui est arrivé avec une personne en particulier: mise devant le fait... ça n'a pas été facile mais bon, cette personne devra accepter notre choix, même si elle ne le comprend pas...
Sinon, pour quelques autres, oui, une bonne bouffe et du vin, discuter, rêver, rire, avant le départ, pour qu'il soit en douceur...