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Le changement est un signe d'évolution

Le changement est un signe d'évolution


Ce n'est ni grave ni interdit de vouloir réussir sa vie au lieu de réussir dans la vie. Au contraire, le changement est signe d'évolution et non de destruction et de régression. Par contre, il faut planifier le changement et surtout se demander ce que l'on veut et non pas ce que l'on ne veut plus. Aborder le changement de façon positive est gage de succès.

Il est évident que lorsque quelqu'un amorce un changement majeur dans sa vie, c'est qu'il a un projet bien précis en tête. Si le projet semble déraisonnable pour les autres, qu'importe. L'important est qu'il soit clair, précis et cohérent pour soi-même. Il faut que ce projet soit le fruit d'une longue réflexion, d'une longue maturation.

Pourquoi changer?

En fait, quels sont les déclencheurs du changement? Il en existe plusieurs:

- situation où l'on se trouve pris au piège entre ce qu'on est et ce qu'on voudrait être;
- trop d'années à s'être oublié;
- avoir l'impression de s'être laissé prendre au piège d'une voie sans issue, d'un cul-de-sac;
- âge où on dépasse le stade parent/famille/profession pour arriver au stade personnel/spirituel;

Les déclencheurs peuvent être aussi d'ordre plus terre-à-terre comme période de chômage, accouchement, séparation, décès, ... Chacun vit son changement à sa façon, le déclic est différent d'une personne à l'autre.

Stablité des années 80' versus mobilité des années 2000

Il y a 20 ou 30 ans, la stabilité était signe d'une vie idéale, bien remplie, bien réussie. Aujourd'hui, les années 2000 mettent de l'avant l'aspect mobile de la vie: plus besoin de rester chez-soi, dans la même ville ou avec le même emploi pendant 35 ans, pour réussir sa vie. La technologie, l'échange des "cerveaux" entre compagnies étrangères, les offres de stages ou de coopération, tout pousse vers la mobilité.

En fait, la mobilité est devenue source de liberté. Dans les années 80', le cadre ou le chef d'entreprise était l'idéal à atteindre, il représentait l'image de la réussite et de la liberté. Aujourd'hui, c'est l'aventurier, le baroudeur, le globe-trotteur qui attire, qui interpelle et qui "parle" aux gens. D'ailleurs, on s'évertue à faire de nos jeunes des citoyens "internationaux", des citoyens du monde, on les pousse à voyager, à s'intéresser et à découvrir d'autres cultures, à étudier à l'étranger, à travailler à l'extérieur du pays. C'est un signe des temps et c'est ni bien ni mal. C'est ainsi, c'est l'évolution. La société incite les nouvelles générations à la mobilité, qui sera de plus en plus précoce. On n'attendra plus d'être à la retraite pour partir, on le fera le plus tôt possible, après les études ou dans la fleur de l'âge, entre 35 et 45 ans.

Plus de monde qu'on pense

Il n'y a qu'à faire bouger ses doigts sur le clavier pour se rendre compte du nombre impressionnant de sites web qui relatent la nouvelle vie de ceux et celles qui ont osé. Rien que dans le domaine de l'aventure, impossible de dénombrer les nombre de sites qui parlent de ces familles, couples, solitaires ou groupes d'amis qui ont tout abandonné pour partir autour du monde pendant 2-3 ou même 4 ans et plus, à pieds, à vélo avec un chien, en camping-car, en train, en voiture. Sans compter ceux et celles qui changent de vie pour partir en mer, sur un voilier! Au Québec, plusieurs ont déjà tenté le tout pour le tout: la famille de la V'limeuse partie 6 ans autour du monde en voilier, la famille du Balthazar (voilier), le couple dans la vingtaine de Thedford Mines qui a voyagé autour du monde sac au dos pendant environ 4 ans, le couple de Amos parti de 2006 à 2010 (fin trentaine, début quarantaine à leur départ), et j'en passe!

Et il y a les Français. Ceux qui ont osé, ceux qui le font au moment où on se parle, ceux qui le feront dans un avenir très rappoché. Saviez-vous qu'un récent sondage a démontré que près de 8 français sur 10 voulaient changer de vie? Incroyable!

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4 commentaires:

  1. 8 sur 10 qui voudraient bien mais combien oseront franchir le pas... Je me retrouve bien dans cette article, moi qui fait partie de cette génération mobile et qui ne tient plus en place ^^

    en meme temps, je cite "avec le même emploi pendant 35 ans, pour réussir sa vie" ce modele la tend a etre revolu, trop de changement, trop rapidemend. L'individu se doit de se mettre a la page, de parler au moins deux langues, d'etre ouvert au changement et non de lui faire front... de toute facon, c'est ca ou tu es mis a la marge. Dans un sens, cela laisse a la marge ceux qui ne suivent pas le mouvement.

    Certains ne veulent pas forcement de ce mouvement, de cette vague que l'on ne surfe pas mais qui peut nous faire couler... certains veulent etre porter sur leur propre bateau et ceux qui tiennent ce journal virtuel et certains de ceux qui le commente en font partie ! Est-ce un bien, est-ce un mal, non, c'est avant tout un choix !

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  2. Bonjour Piotr,
    Effectivement, il faut être ouvert au changement sinon on se retrouve coinçé de toutes parts; et oui, pour accepter le changement, il faut accepter parfois de sortir de notre zone de confort, ou plutôt de la zone de confort qui était la norme avant (même boulot pendant 35 ans, la retraite, ...).
    Le monde a tellement changé rapidement que nous n'avons pas le choix de nous y faire, de suivre la vague si, justement, on ne veut pas couler ou à tout le moins, se laisser distancer.
    Oui, le changement est une question de choix personnel.

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  3. Bonjour Martine et Yves, Je me retrouve complètement aussi dans cette article ... Surtout dans cette phrase "avoir l'impression de s'être laissé prendre au piège d'une voie sans issue, d'un cul-de-sac"... c'est completment le sentiment que j'ai actuellement !
    Par contre quad je vois des gens qui partent, un an, deux ans à l'aventure comme vous dite... la question que je me pose c'est comment peut-on alors supporté un retour quasi définitif ? C'est pour cela aussi que personnellement je n'ai jamais souhaité prendre une année sabatique par exemple poru voyager.... Parce que j'imagine, que le retour c'est depression assurée !

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  4. Bonjour Sylvie. En fait, je crois que pour ceux qui ont la piqûre du voyage, un retour définitif est quelque chose d'inconcevable. Je connais des gens de la voile qui après un retour sur terre ne sont jamais redevenus les mêmes. Jusqu'au jour où ils quittent à nouveau... C'est pareil pour tous les types de voyage. On en revient jamais et la seule solution est de partir à nouveau afin d'éviter la déprime.

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